Citations de Anne Hébert

“ Les plus grands jeux inventés par l'homme simulent la vie et la mort à s'y méprendre. ”

“ La danse, n'est-elle pas la marche dans son apothéose ; marche noble, dépouillée d'un but utilitaire, et libre comme un jeu d'enfant ? ”

“ L'air désuet, souvent ridicule que prennent si facilement nos bonheurs quand ils sont finis. ”

“ C'est cela une honnête femme : une dinde qui marche, fascinée par l'idée qu'elle se fait de son honneur. ”

“ L'amour meurtrier. L'amour infâme. L'amour funeste. Amour. Amour. Unique vie en ce monde. ”

“ Il faut des siècles de désoeuvrement pour pouvoir supporter l'oisiveté du dimanche. ”

“ Il ne faut jamais dire adieu, cela porte malheur. ”

“ Je ne me demande pas où mènent les routes ; c'est pour le trajet que je pars. ”

“ La brutalité est le recours de ceux qui n'ont plus de pouvoir intérieur. ”

“ Au-delà de toute sainteté règne l'innocence astucieuse et cruelle des bêtes et des fous. ”

“ L'oraison mène à tout, à condition de pouvoir en sortir indemne. ”

“ On a besoin de ses mains pour dire les choses que la parole ne traduit pas. ”

“ C'est cela le mariage, la même peur partagée, le même besoin d'être consolé, la même vaine caresse dans le noir. ”

“ Les liens du mariage, c'est ça. Une grosse corde bien attachée pour s'étouffer ensemble. ”

“ Est-ce que cela ne vous semble pas bizarre de ne pouvoir être autre chose que soi, jusqu'à son dernier souffle, et même au-delà, dit-on. ”