Citations de Robert Charbonneau

“ A vingt ans, les problèmes sont métaphysiques et insolubles ; à quarante-cinq, ils sont incarnés mais plus insolubles encore. ”

“ L'émancipation sexuelle de la femme a introduit dans les moeurs l'illusion que l'acte d'amour, maintenant dissocié à volonté de la procréation, a perdu son ancienne gravité. ”

“ L'amour maternel est le plus près de la miséricorde divine. ”

“ Auprès des politiciens, les finesses de l'étiquette, les subtilités de la diplomatie comptent moins que le succès. ”

“ Les amitiés de l'adolescence, rien ne peut en effacer complètement la trace dans notre coeur. Ce que nous avons de meilleur, nous le devons à la pureté et à la grandeur des sentiments qu'elles nous ont fait éprouver. ”

“ C'est effrayant de vivre avec des gens qui vous connaissent. Ils vous empêchent de changer en ne s'apercevant pas que vous êtes un autre. ”

“ La vie nous éloigne bien plus des êtres que la mort. ”

“ Seule l'action peut donner la paix. ”

“ Il faut perdre son âme. Mais comment ? ”

“ Tout est bonheur aux gens qui s'aiment. ”

“ Etre vide, être nul serait tolérable si l'on n'en était pas conscient. ”

“ Ce n'est pas tous les jours qu'on peut se révéler à soi-même son courage. ”

“ Un homme ne trahit pas sa destinée : quand on croit qu'il la trahit, c'est qu'il n'en avait pas ! ”

“ Les enfants sont des entraves quand ils sont jeunes. Plus tard, ils nous quittent. ”

“ Il faut se mettre dans l'état de ne jamais espérer. ”

“ Nées d'une expérience humaine, les idées meurent quand on les en sépare. ”

“ Certains gestes irréparables s'accomplissent avec une facilité dont on ne manquerait pas de s'effrayer si on s'arrêtait à y penser. ”

“ Chaque maison a son odeur à laquelle ses habitants ne prennent plus garde, sauf après une longue absence. Quand une maison n'a pas d'odeur, elle effraie ; on a l'impression qu'elle cache un secret, la maladie. ”

“ Nos maladies nous ressemblent. ”

“ Les mirages de la passion dans un coeur longtemps pur sont déconcertants. ”

“ Ce n'est que dans la vieillesse que l'homme devient vraiment lui-même. ”